CONTEXTE
En 1962, suite à l’indépendance de l’Algérie et des accords d’Évian, le CNES (centre national d’études spatiales) est dans l’obligation de quitter la base de lancement de Hammaguir. 14 sites sont alors étudiés pour établir une nouvelle base de lancement. Leur particularité est d’être situés près de l’équateur, afin d’offrir des conditions optimales pour les lancements d’engins spatiaux. Aussi la Guyane a été choisie car elle offre plusieurs avantages. Ce territoire peu peuplé face à l’océan Atlantique, permet une meilleure gestion des risques en cas de problème avec le lanceur. La façade maritime permet également de faire des lancements de satellites sur l’orbite polaire dans des conditions optimales. En outre, la zone n’est pas sujette aux tremblements de terre ni aux cyclones. Enfin, la Guyane, en tant que partie intégrante du territoire français, présentait également l’avantage de la stabilité politique. C’est pourquoi, en juin 2002, à la suite d’un accord franco-russe le Conseil de l’ESA (Agence Spatiale Européenne) décide d’ouvrir ce Port Spatial au lanceur russe Soyouz.