TECHNIQUE
Ce projet se distingue notamment par certaines contraintes. Les conditions climatiques furent ardues (la température moyenne en janvier était de -23°C). Lors du bétonnage en période hivernale, nous avons installé des abris charpentés et des appareils de chauffage à l’huile afin de maintenir la température à un minimum de +10°C durant la période de cure. À cela s’ajoute l’éloignement du site, qui a rendu l’approvisionnement en matériaux difficile. Le tout, dans une échéance serrée.
Les conditions géologiques du projet étaient caractérisées par un massif traversé par de nombreux plans de faiblesse continue, et souvent très rapprochés l’un de l’autre, mal cristallisés et mal soudés, avec des pendages proches de la verticale et une pente vers l’intérieur de l’excavation.
La construction du canal de fuite en rivière sur une longueur de 1,2 kilomètre comprend l’excavation de 93 000 m3 de mort terrain et 67 000 m3 de roc. De plus, 35 000 m3 de pierre ont été placés sur une membrane géotextile pour stabiliser les pentes et le fond du canal de fuite.
Enfin d’un point de vue environnemental, nous avons mis en place un bassin de rétention des eaux résiduelles avant rejet en rivière.