TECHNIQUE
Pour répondre à des exigences de haute performance, la réalisation des parties supérieures de terrassement et des couches de forme a utilisé la technique du traitement des sols, soit en place, soit en centrale afin d’optimiser les structures de chaussées autoroutières. Cette démarche a permis de répondre efficacement à la problématique de la raréfaction des ressources en matériaux naturels.
Une première contrainte est apparue lors de ce projet : la traversée du Loir. Il a donc fallu construire un ouvrage permettant de le franchir.
Une autre difficulté supplémentaire s’est ajouté : l’existence de zones compressibles au Nord du chantier. Cette partie du terrain composée de matériaux alluvionnaires (vases, argiles, tourbe) ne pouvait supporter le poids de plusieurs mètres de remblais sans tassements importants. La solution retenue a donc été un chargement progressif de ce terrain. L’insertion de drains verticaux a aussi permis d’accélérer de façon notable, la consolidation de ce sol en facilitant la remontée de l’eau.
Enfin, ce projet s’illustre par le génie écologique employé tout au long de sa construction. Sur le réseau autoroutier exploité par Cofiroute, près de 50 ouvrages ont été réalisés pour permettre le passage des cerfs, chevreuils et sangliers. Pour limiter l’effet barrière et les risques de collision, 31 ouvrages, dont 5 spécifiques, ont été conçu pour la petite faune (renard, belette, hérisson, fouine). Des études acoustiques ont été faites dans le cadre de ce projet autoroutier afin de mieux concilier amélioration du réseau autoroutier et qualité de vie. Par conséquent, 2 750 mètres de protections acoustiques (merlons de terre et écrans) ont été implantés sur cette section.